Par Léa Frugale — Une québécoise qui refuse de payer le prix fort.
Chaque année au Québec, la même erreur se répète : la majorité des gens attendent décembre pour commencer leurs achats d’épicerie du temps des Fêtes… et c’est précisément le moment où les épiceries augmentent leurs prix. Décembre, c’est le mois où tu paies trop cher, où les tablettes se vident, où les foules deviennent ingérables et où l’inflation se déguise en “spéciaux des Fêtes”. Pourtant, les vraies aubaines ne sont jamais en décembre. Elles sont toujours entre la fin octobre et la mi-décembre, la seule période où les circulaires se battent vraiment pour attirer du trafic, où les entrepôts liquident les surplus d’automne, où les formats avantageux sont encore disponibles et où les prix réguliers n’ont pas encore subi la hausse saisonnière. C’est aussi le dernier moment où les vrais prix planchers réapparaissent avant la folie des Fêtes et avant que les ruptures deviennent fréquentes.
La vérité, c’est que chaque dollar économisé avant la mi-décembre est un dollar que tu perds si tu attends que décembre s’installe. Le stockpile n’est pas une mode : c’est une stratégie, un bouclier contre les hausses, une longueur d’avance financière. C’est la différence entre subir l’épicerie et contrôler ton budget. C’est ce qui transforme un consommateur ordinaire en membre de l’armée FRUGALO.
Dans ce guide, tu vas découvrir les 10 produits les plus sensibles à stocker avant la mi-décembre : ceux qui montent en prix, ceux qui disparaissent, ceux que les familles achètent massivement, et ceux qui font grimper ta facture si tu les achètes trop tard. C’est l’approche la plus stratégique, la plus intelligente et la plus payante pour préparer le Québec aux Fêtes sans exploser ton budget.
- On entre dans du sérieux.
- On entre dans du stratégique.
- On entre dans du FRUGALO.

Le beurre, au Québec, n’est jamais juste un ingrédient : c’est un véritable baromètre économique du temps des Fêtes. Chaque année, il dicte le ton du marché, car lorsque le beurre commence à grimper, tous les autres produits suivent. Pour les frugalistes, le beurre n’est pas un simple aliment du garde-manger : c’est la boussole de décembre. Tant qu’il reste stable, le marché respire. Dès qu’il s’emballe, c’est le signal clair que les semaines suivantes seront marquées par une avalanche de hausses dans plusieurs catégories. Et ce n’est pas une théorie : en novembre, le beurre demeure raisonnable, souvent proche des prix planchers; mais dès que décembre pointe le bout du nez, il se transforme comme par magie en diva impossible : capricieux, coûteux, imprévisible.
Pourquoi ce changement radical? Parce que le beurre est au cœur de toutes les traditions culinaires québécoises du temps des Fêtes. La période qui précède Noël est un marathon : biscuits, bûches maison, croûtes, pâtés, tourtières, pâtisseries, gratins du brunch du 25, sauces riches pour les repas en famille. Le beurre est littéralement dans chaque recette. Quand la demande explose à ce point, les prix suivent automatiquement. Les transformateurs le savent, les bannières le savent, et c’est précisément pourquoi, année après année, les rabais disparaissent dès que la saison de cuisson massive commence.
En prix réguliers, le beurre 454 g varie généralement entre 5,98 $ et 7,50 $, selon la bannière et la marque, avec Lactantia souvent en tête des prix les plus élevés.
🡒 Prix plancher régulier : 4,88 $ pour 454 g de beurre
🡒 Super promo rare : 3,99 $ — la meilleure opportunité qu’on voit une seule fois par année
C’est exactement ce qu’on a observé en 2025 : une promotion exceptionnelle à 3,99 $ chez Maxi les 20 et 21 novembre — une fenêtre de deux jours seulement, incluant un rabais PC Optimum. C’était la meilleure offre de l’année. Dès le 22 novembre, le beurre est revenu à 4,99 $, près du prix plancher observé depuis des mois. Une transition classique avant les hausses de décembre.
Et ensuite?
Le 10 décembre passé :
Et pratiquement plus aucun rabais. À noter : les options maison Sans Nom et Selection autour de 5,98 $ restent plus avantageuses hors des prix planchers que le Lactantia à 7,50 $. C’est précisément la période où les consommateurs paient trop cher pour produire exactement les mêmes recettes qu’en novembre — sauf qu’ils paient le double.
Parce qu’après le 10 décembre, la demande devient si forte que les épiceries n’ont plus aucun intérêt à faire descendre le prix. Elles savent que tout partira — même à 7,49 $. Les ménages québécois sont en mode cuisson, la pression est forte, et les rabais disparaissent instantanément. Acheter avant mi-décembre, c’est rester dans la zone verte; acheter après, c’est subir le marché.
C’est l’arme absolue FRUGALO. Devant une tablette vide à 3,99 $ ou 4,88 $, tu demandes un raincheck. Point. Final. Tu viens de sécuriser un prix plancher sur un produit qui s’envolera à 7,49 $ sans gêne trois semaines plus tard. Aucun frugaliste sérieux ne laisse cette occasion lui glisser entre les doigts.

Le beurre congelé fait exactement les mêmes biscuits, les mêmes pâtés, les mêmes bûches et les mêmes sauces que celui acheté à prix fort la veille de Noël. Il n’y a aucun avantage à attendre, seulement des pertes financières. Le beurre est ton premier indicateur, ta première ligne de défense, ton premier réflexe de stockpile. C’est l’un des produits les plus explosifs en décembre, un champion des hausses, un ingrédient central de toutes les recettes du Québec. Celui qui rate le beurre rate la base même du stockpile. Un membre de l’armée FRUGALO ne laisse jamais le beurre décider pour lui : il achète avant que la saison s’en mêle.
Le beurre a trois zones de prix :
– Zone verte : 3,99 $ à 4,88 $ — prix plancher
– Zone orange : 5,49 $ — acceptable seulement en urgence
– Zone rouge : 6,49 $ à 7,49 $ — prix de décembre, à éviterSi ce n’est pas dans la zone verte, tu n’achètes pas. Tu attends la fenêtre fin novembre → début décembre.

Le sucre n’a jamais l’air urgent. On pense toujours qu’il en reste un fond dans un pot, qu’un sac traîne quelque part dans le garde-manger, qu’on en achètera “la semaine prochaine”. Jusqu’à ce que décembre arrive… et que tout le Québec, sans exception, se mette simultanément à faire des biscuits, des desserts, des brioches, des fondants, des pains sucrés, des cadeaux gourmands et des douceurs pour les collègues. C’est littéralement la seule période de l’année où des millions de Québécois cuisinent les mêmes choses, au même moment, avec les mêmes ingrédients. Résultat : la demande explose, les tablettes se vident, les ruptures se multiplient et les prix montent sans gêne. C’est le produit où la mécanique est la plus simple et la plus brutale : quand ça devient rare, ça devient cher — et très payant pour l’épicerie.
Le prix régulier du 2 kg de sucre tourne autour de 3,39 $ chez Maxi et Super C.
Note: Un vrai prix plancher représente généralement 25 % à 45 % d’escompte. Pour être stratégique, il faut connaître ses bases : un vrai prix plancher est presque toujours associé à une réduction d’environ 35 %, ce qui permet d’identifier immédiatement si un rabais est réel ou déguisé. Connaître ses prix planchers, c’est éviter de tomber dans les faux spéciaux et de payer pour rien.
🡒 Sucre granulé 2 kg : autour de 2 $
Cette année, un prix à 1,88 $ (soit 45 % de rabais) est sorti début novembre. Les tablettes étaient vides; un raincheck a permis de racheter le 22 novembre au même prix au lieu de payer 3,38 $. C’est l’avantage absolu de connaître les prix planchers : tu deviens plus rapide que l’inflation.
🡒 Cassonade 2 kg
Prix régulier : 4,99 $ à 5,29 $: prix plancher viser entre 3,00 $ à 3,69 $
Cette année, aucun rabais depuis octobre — ce qui annonce souvent un spécial imminent avant la mi-décembre.
🡒 Sucre à glacer 1 kg
Prix régulier : 2,99 $ chez Super C (Redpath) et 3,79 $ chez Maxi (Lantic): prix plancher viser autour de 2$
Le sucre à glacer suit exactement le cycle du sucre blanc : quand l’un baisse, l’autre suit; quand un monte, l’autre aussi.
Parce qu’après cette période, tu entres dans la zone des prix élevés.
Les étiquettes se stabilisent entre :
En plus de payer plus cher, tu as toutes les chances de faire face à des ruptures complètes — parce que tout le Québec cuisine en même temps. Attendre, c’est payer plus pour avoir moins de choix. Acheter tôt, c’est payer moins et sécuriser ton stock pour toute la saison.
Le raincheck est tout simplement la stratégie reine pour les produits secs comme le sucre. Quand un sac tombe à 1,88 $ ou à tout autre prix plancher et que la tablette est vide, tu demandes un bon différé. Ça bloque le prix pour 30 jours, te donne une marge de manœuvre et transforme un rabais raté en économie réelle. l’un des produits où le raincheck fonctionne le mieux : pas de péremption, pas de chaîne de froid, jamais de perte.

C’est largement suffisant pour traverser les recettes, les brunchs, les desserts, les cadeaux maison et tous les imprévus de décembre. Le sucre ne se perd pas, ne bouge pas, ne se gaspille pas : c’est un investissement stable qui prend de la valeur à l’approche des Fêtes. En novembre et début décembre, acheter du sucre n’est pas une dépense : c’est une stratégie. Chaque sac acheté à l’avance t’épargne plusieurs dollars en décembre — et t’évite de courir dans trois épiceries pour un produit que tout le monde cherche en même temps.
Achète ton sucre blanc 2 kg seulement quand il tombe à 2 $ ou moins, puis demande un raincheck si la tablette est vide : c’est la façon la plus simple de payer moitié prix en décembre.

La farine, c’est le garde du corps discret de ton portefeuille : quand tu en as à la maison, tu peux nourrir ta famille pour presque rien. C’est l’ingrédient le plus sous-estimé du garde-manger, mais aussi l’un des plus puissants. Avec quelques tasses seulement, tu transformes quelques cents en crêpes, pains minutes, muffins anti-gaspillage, biscuits, pizzas maison, pâtes fraîches, dumplings, sauces épaisses et desserts complets qui coûtent trois fois rien. Et en hiver, quand l’épicerie devient trop chère, la farine devient ton filet de sécurité : elle garde tes repas simples, nourrissants et extrêmement économiques.
Pour le format 2,5 kg, les marques maison (Sans Nom, Selection) oscillent entre 3,99 $ et 6,29 $, tandis que les marques nationales comme Five Roses peuvent grimper encore plus haut. Le format 10 kg de marque Sans Nom chez Maxi tourne autour de 10 $, soit 1 $ le kilo, comparativement au 18,97 $ du sac Five Roses chez Maxi — près de 90 % plus cher. Ces écarts montrent clairement pourquoi la connaissance des prix réguliers est essentielle pour bâtir un stockpile efficace.
🡒 Format 10 kg : Vise entre 6 $ et 7 $ pour Sans Nom ou Selection, et entre 11 $ et 13,29 $ pour les marques Five Roses et Robin Hood.
🡒 Format 2,5 kg : Vise entre 2,39 $ et 2,79 $ pour les marques maison, et entre 3,79 $ et 4,39 $ pour Five Roses et Robin Hood.
Toutefois, il est tout à fait possible de voir les prix descendre encore plus bas : une baisse d’environ 45 % n’a rien d’exceptionnel. On l’a vu cette année avec le sucre Redpath 2 kg : ces rabais massifs reviennent souvent entre la fin novembre et la mi-décembre, et parfois même juste avant Noël lorsque les entrepôts liquident leurs derniers stocks.
Parce que les sacs de 10 kg disparaissent toujours en premier, et qu’une fois le grand rush des biscuits, pains, pâtés et desserts enclenché, les épiceries n’ont plus aucun intérêt à remettre la farine en rabais. La demande explose, et les rabais deviennent inexistants. Acheter avant la mi-décembre, c’est te garantir un prix bas et un produit qui sera essentiel à toutes tes recettes d’hiver.
Quand tu vois le 10 kg sous les 7 $, tu demandes automatiquement un raincheck si en rupture de stock. C’est l’un des produits où ce geste rapporte le plus : les tablettes se vident rapidement, mais grâce au bon différé, tu sécurises ton prix plancher même si les stocks sont déjà épuisés. C’est une stratégie incontournable pour les sacs de grande taille.

Rien d’excessif : juste la base solide d’un foyer qui contrôle ses coûts au lieu de les laisser contrôler son budget. C’est le choix d’une famille qui refuse d’être prise de court par les hausses saisonnières, qui planifie plutôt que de courir en panique la veille de Noël, qui transforme un simple sac de farine en stabilité alimentaire, en repas réconfortants et en économies semaine après semaine. Un garde-manger bien pensé, même avec des ingrédients aussi simples que la farine, devient un véritable outil de liberté financière : une manière d’organiser ton hiver, d’éviter le stress et de reprendre le contrôle de chaque dollar que tu choisis — et non subis — de dépenser.
Achète la farine seulement quand le 10 kg tombe entre 7 $ et 8 $, puis demande un raincheck si la tablette est vide : c’est l’un des produits où tu économises le plus en bloquant le prix. Avec un sac de 10 kg, tu peux faire des dizaines de repas pour presque rien — un des meilleurs investissements frugaux de tout l’hiver.

Les tomates en dés et la sauce tomate sont le pilier absolu des repas économiques d’hiver, l’ingrédient indispensable, indispensable, indispensable pour traverser la saison froide sans exploser ton budget. C’est l’un des produits les plus polyvalents de tout le garde-manger : avec une seule boîte, tu peux préparer un chili nourrissant, un spaghetti généreux, un mijoté réconfortant, une sauce maison, une soupe repas complète, un curry, un braisé économique, un riz tomaté ou même un repas végétarien complet pour presque rien. Chaque conserve devient un multiplicateur de repas, un outil frugal qui étire ton budget alimentaire plus loin que n’importe quel produit frais. Et en décembre, quand tout le Québec cuisine en même temps, ces produits deviennent soudainement les vedettes des tablettes… qui se vident à vitesse grand V.
Pour les tomates en conserve 796 ml, les prix réguliers oscillent entre 1,69 $ et 1,99 $ pour les marques maison (Sans Nom, Selection), et entre 2,49 $ et 3,00 $ pour les marques nationales comme Aylmer et Unico. Pour les sauces tomates 680 ml, les marques maison tournent entre 1,89 $ et 2,29 $, alors que Primo et Hunt’s se situent plutôt entre 2,49 $ et 2,79 $ dans les chaînes à rabais.
🡒 Tomates 796 ml (marques maison) : viser 1,00 $ à 1,29 $
🡒 Tomates 796 ml (marques nationales) : viser 1,49 $ à 1,69 $
Dernier excellent prix observé : 1,25 $ pour Aylmer en octobre — une rareté inférieure aux projections habituelles de la zone prix plancher.
🡒 Sauce tomate 680 ml (marques maison) : attendre 1,19 $ à 1,29 $ (1,00 $ possible)
🡒 Sauce tomate 680 ml (Aylmer, Hunt’s) : viser 1,59 $ à 1,79 $ (1,39 $ possible)
Après la mi-décembre, les prix deviennent une toute autre histoire :
Et parfois, les formats avantageux disparaissent carrément. Attendre décembre, c’est payer plus cher pour la base même de tes recettes d’hiver. Acheter maintenant, c’est garantir ton autonomie culinaire et protéger ton budget pour toute la saison froide.
Les tomates en conserve font partie des meilleurs produits pour demander un raincheck : elles sont non périssables, toujours réapprovisionnées et parfaites pour le stockage. À chaque fois que le prix descend à 0,99 $, si la tablette est vide, tu demandes un bon différé. C’est une des stratégies les plus payantes du stockpile, car ces prix exceptionnels reviennent rarement plus d’une fois avant les Fêtes.

Les tomates, c’est la fondation discrète, stable et indispensable d’un budget d’hiver contrôlé : celui qui en manque paie toujours plus cher, et celui qui anticipe cuisine tout l’hiver pour presque rien. C’est l’ingrédient qui transforme un garde-manger ordinaire en machine à repas économiques, qui te permet de préparer des dizaines de plats nourrissants sans dépendre des prix volatils de décembre, et qui assure une constance alimentaire quand tout le reste devient plus cher. Avoir un bon stock de tomates en conserve, c’est littéralement t’offrir un hiver culinaire sans stress, improviser des repas complets en quelques minutes et éviter les hausses saisonnières que tout le monde subit. Celui qui prévoit ses tomates à l’avance gagne en liberté, en stabilité et en économies réelles — trois piliers essentiels d’un hiver frugal parfaitement géré.
Achète toujours les tomates à 1,00 $ à 1,29 $ et demande un raincheck si la tablette est vide : c’est l’une des façons les plus simples de sécuriser des dizaines de repas économiques tout l’hiver.

Les légumineuses en conserve et le thon forment le duo protéiné le plus économique, le plus polyvalent et le plus stable de tout le garde-manger québécois. Pour un frugaliste, ce duo n’est pas un simple dépanneur : c’est une fondation essentielle de la cuisine d’hiver. Avec une seule conserve, tu peux créer une salade nourrissante, des galettes protéinées, un pâté express, une tartinade riche, un chili complet, des pâtes protéinées, un bol repas ou même un mijoté entier pour plusieurs portions. Chaque boîte devient un multiplicateur de repas, une manière intelligente d’étirer ton budget tout en gardant des plats riches, variés et rassasiants. Et dès que décembre arrive, les familles québécoises se ruent sur ces produits : les lunchs pressés se multiplient, les soupers improvisés deviennent quotidiens et les plats réconfortants à base de légumineuses remplissent les menus. Résultat : les tablettes se vident, les prix montent, et les rabais disparaissent presque complètement.
Pour les légumineuses 540 ml, les prix réguliers pour les marques maison tournent entre 1,49 $ et 1,50 $ chez Maxi et Super C et entre 1,69 $ et 2,69$ pour les marques Taman et Cedar. Pour le thon 170 g, les prix réguliers se situent entre 1,25 $ et 1,29 $, pour les marques maison et 2$ pour la marque Clover Leaf.
🡒 Légumineuses 540 ml : viser 0,99 $ pour Sans Nom et Selection et entre 1.19 $ et 1,39 $ pour les marques nationales
🡒 Thon 170 g : viser 1,00 $ pour les formats réguliers des marques maison et entre 1,19 $ et 1,39 $ pour la marque Clover Leaf.
Ces rabais reviennent en cycle stable toutes les 4 à 6 semaines, ce qui permet de stocker juste avant la période la plus chère de l’année.
Après cette période, c’est une toute autre histoire : les mêmes boîtes passent à 1,69 $, 1,79 $, parfois 1,99 $, et les promotions deviennent extrêmement rares en décembre. Attendre, c’est donc payer plus cher pour les protéines les plus économiques du garde-manger d’hiver. Acheter avant la mi-décembre, c’est sécuriser la base protéinée de tes repas pour les mois les plus coûteux de l’année.
Le raincheck, ici, devient une arme stratégique. Les légumineuses et le thon figurent parmi les meilleurs produits pour demander un bon différé : ils sont non périssables, se conservent des années, sont toujours réapprovisionnés et ne nécessitent aucune chaîne de froid. Chaque fois que tu vois un prix à 0,99 $ ou 1,00 $, tu demandes automatiquement un raincheck si la tablette est vide. C’est l’une des stratégies les plus rentables du stockpile d’hiver, car les prix planchers reviennent rarement plus d’une fois avant les Fêtes.

Les légumineuses et le thon, c’est la fondation protéinée discrète, stable et indispensable d’un budget d’hiver contrôlé : celui qui en manque paie toujours plus cher, et celui qui anticipe peut cuisiner tout l’hiver sans dépendre des hausses saisonnières. C’est l’ingrédient qui transforme un garde-manger ordinaire en machine à repas économiques, qui te permet de nourrir ta famille pour une fraction du prix, et qui assure une stabilité alimentaire quand tout le reste devient plus cher. Avoir un stock de conserves protéinées, c’est littéralement s’offrir un hiver où les repas restent riches, variés et économiques, peu importe ce que font les prix. Celui qui prévoit ses protéines à l’avance gagne en liberté, en volume de repas et en économies réelles — trois piliers essentiels d’un hiver frugal parfaitement géré.
Achète les légumineuses à 0,99 $ et le thon à 1,00 $, puis demande un raincheck si la tablette est vide : c’est la façon la plus simple de sécuriser des protéines économiques pour tout l’hiver.

Les œufs ont l’air simples, banals, pas très stratégiques… jusqu’à ce que décembre arrive. Quand tu regardes ton mois au complet, tu te rends compte que tout tourne autour d’eux : biscuits de Noël, gâteaux, pains rapides, brunchs familiaux, quiches, desserts improvisés, repas “vide-frigo” — tout dépend des œufs. Et chaque année, la même scène se répète : autour de la mi-décembre, la demande explose, les prix montent et les formats avantageux disparaissent mystérieusement. Pour un frugaliste, la règle est simple : les œufs, ça se planifie. Novembre et tout début décembre, c’est ta fenêtre d’or pour te placer en avance.
Pour le format 12 œufs, les marques maison Sans Nom et Selection tournent régulièrement entre 4,09 $ et 4,15 $ chez Maxi et Super C en 2025 — ce sont les repères de base du marché. Pour le format 18 œufs, les marques Burnbrae et Selection se situent entre 6,11 $ et 6,18 $ en prix réguliers. Ces prix servent de boussole pour comprendre ce qui est un vrai rabais et ce qui est un prix gonflé de décembre.
🡒 Format 12 œufs: Vise sous les 3,00 $.
En 2025, il est devenu rare de descendre sous 3 $, mais une baisse à 2,90 $ est encore possible selon les bannières et les semaines de guerre de circulaires.
🡒 Format 18 œufs: Vise autour de 4,50 $. Un bon prix oscille entre 4,29 $ et 4,79 $.
Quand ça dépasse 5,49 $, tu n’es plus dans le terrain frugal.
Parce que les deux semaines critiques — la deuxième de décembre et celle juste avant Noël — font exploser la demande. Tout le monde cuisine en même temps : brunchs, desserts, boîtes de biscuits, gâteaux, lunchs simplifiés et repas improvisés. Résultat : les prix montent, les stocks deviennent imprévisibles, les formats avantageux disparaissent et les rabais cessent d’exister.
Novembre et tout début décembre, c’est ton moment. Tu profites encore des circulaires compétitives, tu choisis ton format, et tu ne paies pas le prix de panique.
Tous les magasins n’offrent pas de raincheck sur les œufs, mais ça vaut toujours la peine de demander. Si tu trouves un 12 œufs sous les 3 $ ou un 18 œufs autour de 4,50 $, mais que les tablettes sont vides, tu vas au comptoir. Quand un bon différé est accepté, tu viens littéralement de verrouiller un prix rare sur un produit ultra sollicité — un avantage massif pour décembre.

Avec une conservation de 4 à 5 semaines au frigo, c’est parfaitement raisonnable — et extrêmement rentable — d’acheter tes œufs en avance. Ça t’évite les prix gonflés, les foules et les ruptures, tout en te donnant toute la marge de manœuvre nécessaire pour cuisiner sans stress durant les Fêtes. Les œufs sont l’un des rares produits dont la valeur augmente presque chaque semaine de décembre : les acheter tôt, c’est gagner directement sur ton budget.
Les œufs ne sont jamais un “extra” : ce sont les piliers silencieux de toutes tes recettes de décembre, la base de ta flexibilité culinaire, et un des produits les plus sensibles aux hausses saisonnières. Celui qui les achète tôt gagne; celui qui attend paie le prix du chaos. C’est exactement ce qui distingue un simple consommateur d’un membre de l’armée FRUGALO.
Vise toujours un 12 œufs sous les 3 $ et un 18 œufs autour de 4,50 $; si la tablette est vide, demande un raincheck — c’est la meilleure façon de garder tes recettes debout sans payer le prix de décembre.

Les pâtes, c’est le plan B officiel de la moitié du Québec… et souvent le plan A des étudiants et des familles pressées. C’est aussi une base parfaite pour transformer des restes, étirer des sauces, intégrer des légumineuses ou du thon et faire des repas complets à très petit prix. Bref, les pâtes sont au cœur d’un stockpile intelligent. Et comme tous les produits de base, elles sont particulièrement touchées par la shrinkflation et les hausses silencieuses.En novembre, les formats avantageux – surtout les 900 g – sont encore bien présents. En décembre, on voit apparaître plus de 700 g et 750 g au même prix, des “spéciaux” sur des boîtes plus petites, et une baisse nette du rapport quantité/prix. Les pâtes deviennent graduellement moins généreuses, sans que personne ne l’annonce.Les vrais bons prix 2025
Le meilleur prix régulier au Québec pour 900 g de pâtes reste souvent le format Sélection chez Super C autour de 1,69 $. C’est un prix régulier qui tient la route, même sans promo. À l’inverse, le 900 g Sans nom chez Maxi tourne davantage autour de 2 $, ce qui est déjà moins intéressant, surtout quand tu veux stocker.
En rabais, la vraie cible FRUGALO pour un 900 g, c’est entre 1,29 $ et 1,49 $. Quand tu vois ce genre de prix, surtout en novembre ou près de la mi-décembre, tu es devant un moment idéal pour stocker plusieurs paquets.Pourquoi acheter avant la mi-décembre
Dès que le calendrier entre dans le dur de décembre, les formats 900 g se font de plus en plus rares et les prix augmentent de quelques dizaines de cents… sans attirer l’attention. On se retrouve à payer 1,89 $ ou 1,99 $ pour des boîtes moins grosses qu’avant. Ce n’est pas une énorme différence sur un seul paquet, mais sur un stockpile complet, tu viens de perdre une partie de tes économies.Raincheck pour les pâtes
Quand les pâtes Sélection 900 g tombent à 1,29 $ ou 1,39 $ et que les tablettes sont dévalisées, le raincheck devient un réflexe. Le produit se conserve longtemps, ne nécessite pas de réfrigération et revient régulièrement en stock. Un bon en différé sur un prix aussi bas, c’est littéralement une petite assurance annuelle sur ton garde-manger.Stock FRUGALO recommandé
Pour une personne seule, viser 4 à 8 paquets pour l’hiver est très raisonnable. Pour une famille, on parle plutôt de 8 à 15 sacs, surtout si tu cuisines beaucoup de repas type “pâtes + sauce + protéine économique”. Ça ne prend pas beaucoup de place, ça se conserve durant des années, et ça t’assure des dizaines de repas d’urgence à très bas coût.

Le beurre d’arachide, c’est un produit qui semble banal… jusqu’au moment où tu réalises tout ce qu’il te permet de faire. C’est une tartinade, oui, mais aussi une base de barre maison, une sauce pour nouilles style asiatique, un dessert express, un ajout de protéines pour un gruau, un sandwich rapide qui cale la faim, une collation avant ou après un shift, un ingrédient pour biscuits ou carrés sucrés. Bref, c’est un pilier des déjeuners, collations et desserts frugaux.Le reste de l’année, les prix sont relativement stables. Mais plus on approche de décembre, plus ce produit est sollicité : recettes de biscuits, petits cadeaux maison, collations pour les enfants en congé, idées de dessert de dernière minute. Et comme par hasard, les rabais se font plus rares au moment exact où la demande monte.Repères de prix 2025
Pour les gros formats de 1 kg de marques maison (Sans nom, Great Value, etc.), un bon prix se situe entre 3,97 $ et 4,44 $. Dès que le prix grimpe à 4,99 $ ou 5,49 $, tu n’es plus dans une logique de stockpile, tu es dans du dépannage.
Pour les formats 500 g de marques plus “connues”, un prix raisonnable se situe autour de 2,99 $ à 3,49 $. En bas de 3 $, c’est une excellente occasion de prendre un pot d’avance si tu en consommes beaucoup.Pourquoi acheter avant la mi-décembre
En décembre, la demande pour ce genre de produit augmente nettement : biscuits de Fêtes, barres maison, recettes de fudge, collations pour les enfants, stocks pour les vacances scolaires. Les magasins le savent. Les promotions se raréfient, et les prix ont tendance à glisser vers le haut doucement mais sûrement. Tu n’as aucun avantage à attendre que la saison soit à son pic.Raincheck pour les tartinades
Ici, c’est simple : produit longue durée, non réfrigéré, rotation constante en magasin. Si tu tombes sur un pot 1 kg à 3,97 $ ou quelque chose du même calibre et que la tablette est vide, tu demandes un raincheck. C’est le cas parfait : facile à honorer, forte valeur pour toi, faible risque pour le commerçant.Stock FRUGALO recommandé
En général, 1 pot 1 kg par adulte qui en consomme régulièrement est un bon repère. Pour une famille avec enfants, garder 2 à 3 pots d’avance n’est pas exagéré, surtout en hiver. Ça t’évite les achats au prix fort en plein mois de décembre, quand tout coûte déjà plus cher.

Le bouillon est l’ingrédient que tout le monde oublie de mettre dans la liste, mais qu’on utilise sans arrêt. Il est derrière presque tous les plats d’hiver : soupes repas, potages de légumes, ragoûts, sauces pour pâtes, braisés, mijotés, sauces brunes, sauces blanches, casseroles au four. Sans bouillon, une grande partie de la cuisine réconfortante perd en goût, en profondeur et en plaisir.L’autre réalité, c’est que le bouillon est lourd, encombrant, coûteux à stocker pour les épiceries, surtout en format liquide. Résultat : les magasins ne surstockent pas, et quand la demande explose en décembre, les ruptures arrivent vite. Les prix suivent la même logique : en novembre on peut voir des 0,89 $ à 1,25 $ sur les 900 ml, et en décembre la même brique se retrouve à 1,79 $ ou 1,99 $ sans gêne.Repères de prix 2025
Pour le bouillon liquide 900 ml, un bon prix est dans la zone 0,89 $ à 1,25 $. Dès que tu passes le cap de 1,49 $, tu commences à sortir du terrain frugal, surtout quand tu pourrais en avoir acheté plusieurs à l’avance.
Pour les pâtes concentrées et bouillons en poudre, des prix entre 2,79 $ et 3,49 $ restent logiques selon le format et la marque. Quand ça dépasse 3,99 $, tu payes clairement la commodité du “j’en ai besoin tout de suite”.Pourquoi acheter avant la mi-décembre
Parce qu’en décembre, tu ne veux pas être en train de courir pour du bouillon. Tu veux cuisiner, pas faire le tour des épiceries pour trouver un carton restant à 1,99 $. Le bouillon fait partie des produits qui disparaissent tôt : tout le monde en utilise, les stocks ne sont pas immenses, et les rabais n’existent pratiquement plus une fois que la saison est commencée.Raincheck pour les bouillons
Quand une brique tombe sous 1,25 $ et que les tablettes sont vides, le raincheck est un réflexe. C’est du non périssable de longue durée, facile à honorer, et extrêmement utile dans ta cuisine. Verrouiller ce genre de prix pour plus tard, c’est exactement ce que ferait un frugaliste avancé.Stock FRUGALO recommandé
Une base raisonnable, c’est de 6 à 12 cartons selon la taille de ton ménage et ton style de cuisine. Si tu cuisines beaucoup à la maison en hiver, une douzaine de briques 900 ml, ce n’est pas excessif : c’est juste du réalisme.
S’il y a un “classique” des épiceries de décembre, c’est le rayon de pâtisserie vidé. Chaque année, entre le 10 et le 20 décembre, c’est exactement la même scène : plus de levure, fécule disparue, chocolat à cuisson introuvable, vanille absente ou vendue beaucoup trop cher, bicarbonate en rupture. C’est le moment où toutes les familles se mettent à faire des biscuits, des gâteaux, des desserts, des pâtés, et où les tablettes se vident plus vite que la capacité de réapprovisionnement.Pour éviter de tomber là-dedans, il faut arrêter de penser à ces produits comme à des “petits extras” et commencer à les traiter comme des piliers du stockpile des Fêtes.Repères de prix 2025
Pour la levure, un bon prix tourne autour de 0,99 $ à 1,29 $ selon le format. Pour le bicarbonate, de 0,79 $ à 1,29 $ est normal. La fécule de maïs se place bien autour de 1,39 $ à 1,69 $. Un chocolat à cuisson 200 g entre 1,99 $ et 2,49 $ est dans la bonne zone, tout comme une vanille artificielle autour de 1,29 $ à 1,49 $.
En décembre, tout ce beau monde peut facilement prendre 20 % à 60 % de hausse, ou disparaître complètement pendant des jours.Pourquoi acheter avant la mi-décembre
Parce que tu sais très bien que tu vas pâtisser. Ce ne sera pas une surprise. Tu vas faire des biscuits, des desserts, des pains, des brioches, des gâteaux rapides, et tu ne veux pas que ta créativité soit freinée par une rupture de levure ou un chocolat vendu au double du prix normal. Acheter ces ingrédients en novembre ou tout début décembre, c’est littéralement clôturer le problème avant qu’il existe.Raincheck pour les ingrédients de pâtisserie
Pour ces produits, le raincheck fonctionne souvent très bien : non réfrigérés, longue durée, faciles à réapprovisionner. Quand tu vois un bon prix et une tablette vide, tu demandes. Tu te donnes le droit à une pâtisserie à rabais, même si tu cuisines plus tard.Stock FRUGALO recommandé
Deux paquets de levure, un bicarbonate, une fécule, un ou deux chocolats à cuisson, une bouteille de vanille : ce n’est ni énorme, ni déraisonnable. C’est juste le kit de base de quelqu’un qui a décidé de ne pas payer deux fois trop cher pour faire la même recette que l’an passé.
Si on met tous ces produits ensemble, le portrait est clair : novembre et début décembre, c’est la seule période où les intérêts de l’épicerie et ceux du consommateur se croisent encore un peu. Les circulaires se battent pour attirer le monde, les entrepôts doivent vider les stocks d’automne, les formats avantageux sont encore là, les prix n’ont pas encore été “ajustés pour les Fêtes”, et les vraies aubaines existent encore.À partir de la mi-décembre, tout bascule. L’épicerie sait que tu vas acheter de toute façon. Les prix montent, les rabais se raréfient, les ruptures se multiplient, les formats rétrécissent discrètement. Tu n’as plus le contrôle, tu réagis. Le stockpile, lui, t’a permis de faire l’inverse : acheter au bon moment, dans les bonnes quantités, au bon prix.
Décembre est construit pour te faire croire que tu fais de bonnes affaires. Étiquettes rouges “spécial Fêtes”, emballages avec flocons et petits sapins, formats “2 pour X $” qui semblent avantageux, produits “édition limitée” qui créent un faux sentiment d’urgence… Tout est pensé pour jouer sur ton émotion plutôt que sur ton calcul.Pour rester FRUGALO, tu dois regarder le prix au kilo, comparer avec ton carnet de prix, te demander si le format est vraiment avantageux, et refuser de te laisser impressionner par le marketing saisonnier. Si le rabais n’est pas au moins à 20 % sous le prix régulier, c’est rarement un vrai deal. Si le format est plus petit qu’avant, même rabais ou pas, tu y perds. Et si tu n’avais pas prévu d’acheter ce produit avant de voir l’affiche, ce n’est probablement pas un besoin, c’est un piège.
Derrière toutes ces stratégies, il y a une idée simple : tu n’es pas obligé de subir ton épicerie. Tu peux reprendre le contrôle. Un stockpile bien pensé, ce n’est pas entasser n’importe quoi n’importe comment. C’est acheter au bon moment ce que tu aurais de toute façon consommé, mais à un prix plus bas, dans de meilleures conditions, sans pression.Acheter en novembre et début décembre, c’est choisir la version calme et réfléchie de ton épicerie, au lieu de la version stressée et beaucoup trop chère de la semaine du 20 décembre. C’est te donner de la marge mentale, de la marge financière, et de la marge dans ton garde-manger.
Avec les 10 produits du stockpile des Fêtes, tu as maintenant une base solide, concrète, ancrée dans la réalité des prix au Québec. Tu sais quoi surveiller, quand acheter, à quels prix, et comment utiliser des outils comme le raincheck pour garder les meilleurs deals, même quand les tablettes sont vides.Mais ce n’est qu’un début. Les prix bougent, les circulaires changent, les cycles se répètent, et il est beaucoup plus facile de rester à jour quand tu n’es pas seul à surveiller tout ça. C’est là que l’infolettre FRUGALO prend tout son sens : des alertes sur les vrais prix planchers, des exemples concrets, des listes prêtes à l’emploi, des analyses de circulaires, des idées de recettes adaptées aux rabais, et une communauté qui pense comme toi.Si tu veux faire partie de ceux qui savent, qui planifient, qui partagent et qui économisent ensemble, abonne-toi à l’infolettre FRUGALO. C’est là que se rassemble, semaine après semaine, ce qu’on appelle gentiment l’armée FRUGALO : des gens ordinaires qui ont simplement décidé de ne plus payer n’importe quoi, n’importe quand, pour la même boîte de tomates ou le même bloc de beurre.